vous avez dit "RENOUVEAU" ?

Monsieur Cousein vient donc de (re)dévoiler sa liste. On prend les mêmes et on essaie de recommencer, selon un nouvel adage qui dit qu'on ne change pas une équipe qui perd.

On vient d'apprendre par la presse que monsieur Cousein se pose comme "le seul candidat du renouveau" :

c'est sûr,

- avec pas moins de douze ex-adjoints ou ex-conseillers, remerciés en 2008,

- avec "dix-neuf années de présence au conseil municipal sans discontinuer", dont sept en tant que maire,

- avec un bilan très modeste et qui n'a pas laissé un souvenir impérissable,

c'est bien la liste du renouveau !

On croit aussi comprendre que monsieur Cousein est UMP sans l'être tout en l'ayant été et envisage peut-être (mais ce n'est pas sûr) de le redevenir. À moins qu'il devienne comme en 2001 UMP apolitique ou apolitique UMP. On lui fait confiance pour s'y retrouver dans cette délicate question. On peut cependant douter que les électeurs, eux, s'y retrouveront.

Monsieur Cousein veut aussi se rendre très disponible pour les Berckois et être maire à "plein temps". Dans cette logique, s'il est élu, il ne se contentera pas "de demander sa préretraite dans deux ans" : il cessera immédiatement son activité professionnelle, passablement accaparante, et démissionnera de son mandat de conseiller général, qui l'occupe déjà à temps plein.

En fait, le vrai problème de monsieur Cousein est un problème de désarroi stratégique. Il avait oublié que les élections, c'est comme le loto : 100 % des gagnants ont tenté leur chance. Il a longtemps crû qu'il pouvait être élu sans être candidat et sans projet. "Élisez-moi, et je vous dirai après si je suis candidat !". Et voilà que sonne l'heure du retour à la réalité.

Benoît Dolle et l'équipe du Renouveau pour Berck